
Fiches techniques
Parce qu'il est nécessaire de se documenter sur la technique scoute, la XIème Le Chesnay te fournit de quoi te mettre quelque chose sous la dent...
Comment faire un abri et un repas trappeur ?
L’abri : en raid, on n’a pas trop le temps de faire un magnifique abri de 5m2. L’essentiel est qu’il protège de la pluie. Pour cela, il faut prendre notre taille et notre largeur et rajouter aux deux deux mètres (un mètre de chaque côté).
Pour le faire, il faut seulement une hachette. On construit quatre pieds et un cadre à faire tenir sur les quatre pieds. Le mieux est d’utiliser deux arbres comme pied et rajouter deux pieds solides pour que ça tienne mieux. Pour faire le cadre, il vaut mieux prendre des branchages avec beaucoup de feuilles. Ils sont en effet en forme de fourche et sont donc plus simples à accrocher.
Pour finir, il suffit d’ajouter une infinité de branchage. Pour vérifier, il vaut mieux verser de l’eau sur l’abri. Bien évidemment, il est plus intelligent de mettre une gamelle en-dessous pour récupérer l’eau si elle coule pour dormir sur un endroit sec. Dans ce dernier cas, il faut rajouter des branchages jusqu’à ce que l’eau ne coule plus. J’ai essayé : ça marche !...et j’ai bien dormi ! Il y a d’autres manières de construire un abri. Mais celle-ci est sans nul doute une des plus rapides et reste efficace.
Le repas trappeur : un repas trappeur est un repas qui nécessite seulement un bon feu pour faire des braises et du papier aluminium. Normalement, rien d’autre n’est nécessaire.
Voilà un exemple de repas trappeur :
-de l’eau,
-du pain : verser dans une gamelle de l’eau, de la levure et de la farine. Ensuite, malaxer la pâte et rajouter de l’eau ou de la farine s’il en manque. On doit obtenir une pâte pas collante et pas trop dure à pétrir. Ensuite s’offrent deux solutions : faire des boules à tremper dans la farine (pour que ça ne colle pas quand on les déballe) puis à enfermer dans du papier aluminium et à mettre enfin dans les braises OU faire une tresse sur un bâton que l’on tourne au-dessus des braises (méthode longue…et chaude !).
Pour la première méthode, il faut vérifier régulièrement en ouvrant délicatement le papier aluminium et tourner les boules pour que ça cuise partout,
-des patates : les envelopper dans du papier aluminium puis les mettre dans les braises. Il faut aussi vérifier régulièrement en ouvrant délicatement le papier aluminium et tourner les patates pour qu’elles cuisent partout,
-du lard : en faisant son feu, mettre des fins bâtons parallèles pour y poser le lard. Le retourner souvent à l’aide de bâtons,
-des petits raisins secs.
Il est plus intelligent de ne pas finir avec les raisins. Le sucré alimente en effet l’appétit, contrairement au salé qui le coupe.
Pol d’Aboville, CP du Condor

Comment faire une bonne méditation ?
Pour commencer, qu’est-ce-qu’une méditation ?
Une méditation est une réflexion sur un sujet proposé. En général, on en fait deux : une davantage axé sur un thème scout (ex : quel est le rôle d'un scout de Seconde Classe dans la vie à la maison, dans la patrouille…) et une sur un thème spi (ex : la charité, la pureté, l’humilité, la pauvreté, l'engagement…). Elles ne sont pas là par pur hasard : le sujet sur lequel un scout va réfléchir est un sujet en rapport avec notre place dans la patrouille ou sur notre progression scoute et le sujet du thème spi permet de se poser les bonnes questions concernant notre vie intérieur, notre engagement ou éventuellement nos défauts. Les méditations sont donc là pour nous aider à progresser dans notre vie scoute et, surtout, dans notre foi. Elle est soit présentée sous la forme de textes (ils sont là pour aider à trouver des arguments…et puis parce que c’est intéressant !) possédant un thème commun sur lequel réfléchir, soit sous la forme d’une question.
Avant de commencer, il est important de comprendre ce que l’on attend de nous. Pour cela, il faut regarder, comme dans un sujet de français, les mots-clés et se concentrer un maximum. Il faut donc choisir le bon moment pour le faire, c’est-à -dire le soir, après avoir marché (la marche permet de réfléchir). Il faut de plus ne pas écrire tout tout de suite : une bonne demi-heure de réflexion est nécessaire. Ce qu'il faut comprendre avec la méditation, c'est que notre chef n'attent pas de nous qu'on lui dise ce qu'il a envie de lire. Il souhaite lire la réflexion d'un scout où celui-ci, au regard des questions qui lui sont posées ou du texte qui lui est proposé, va axer sa méditation sur sa propre vie.
Voici un « plan » possible pour écrire sa méditation :
-faire une introduction en expliquant le sujet de méditation
-faire deux ou trois parties voire plus pour développer des arguments.
-une conclusion où l’on donne son avis sur le sujet en résumant les arguments.
Pol d'Aboville